La maladie de Lyme est un syndrome souvent multi-infectieux causée par la bactérie Borrelia burgdorferi et une multitude de co-infections qui sont transmise à l’homme par la morsure de tiques à pattes noires infectées. Les symptômes les plus courants de la maladie de Lyme sont la fièvre, les maux de tête, la fatigue et une éruption cutanée caractéristique appelée érythème migrant. Si elle n’est pas traitée, l’infection peut se propager aux articulations, au cœur et au système nerveux, provoquant des symptômes plus graves.
Bien que de nombreux médecins au Canada connaissent la maladie, très peu d’entre eux disposent des outils nécessaires pour la comprendre et la diagnostiquer correctement, surtout aux premiers stades, certaines personnes atteintes de la maladie ne présentant pas l’érythème caractéristique en forme de cible. En outre, certaines personnes atteintes de la maladie de Lyme peuvent continuer à présenter des symptômes tels que la fatigue, la douleur et des difficultés cognitives même après avoir reçu un traitement antibiotique. Cet état est connu sous le nom de syndrome de la maladie de Lyme après traitement (PTLDS) ou de syndrome post-maladie de Lyme (PLDS).
Le traitement le plus courant de la maladie de Lyme est l’administration d’antibiotiques. Le type d’antibiotique et la durée du traitement dépendent du stade de la maladie et de la réponse individuelle du patient au traitement.
Le dilemme des antibiotiques
La doxycycline est l’un des antibiotiques couramment utilisés pour traiter à la fois une infection de Lyme récente et un Lyme chronique. Elle possède de fortes propriétés anti-inflammatoires, de sorte que le fait que les gens se sentent souvent mieux lorsqu’ils la prennent soutient également l’hypothèse de la neuroinflammation. Malheureusement, la doxycycline est également très dure pour le tube digestif et peut entraîner toutes sortes d’effets secondaires désagréables en cas d’utilisation à long terme.
Plusieurs recherches universitaires et essais cliniques ont été menés ces dernières années avec la psilocybine comme traitement principal du SDLP. Ces études ont montré de très bons résultats dans la gestion de l’inflammation, de la douleur et de la fatigue chronique. Pour les patients qui ont démontré une résistance au traitement antibiotique conventionnel, le microdosage à base de psilocybine représente une alternative incroyable car, comparé aux traitements conventionnels, il est adaptogène et ne provoque pas d’effets secondaires indésirables tels que la perturbation du microbiote intestinal, qui est un effet indésirable inévitable des antiobiotiques.
L’université Johns Hopkins, qui est à la pointe de la recherche scientifique sur la psilocybine, mène actuellement plusieurs essais cliniques dont le potentiel est énorme. Comme l’expliquent de nombreux scientifiques, il y a une grande différence entre l’inflammation et la neuro-inflammation, pour la première nous avons des antibiotiques qui ont prouvé leur efficacité anti-inflammatoire mais avec des effets secondaires très néfastes sur une longue période de consommation, par contre au niveau de la neuro-inflammation il n’y a pour le moment aucun traitement pharmaceutique adéquat et c’est exactement à ce niveau que la psilocybine intervient de manière incroyablement efficace.
Une multitude d’essais cliniques avec des patients atteints du syndrome post-lyme utilisant un traitement à base de microdose de psilocybine ont montré une grande réduction de l’inflammation et de la neuro-inflammation, une réduction de la douleur et une amélioration significative de leur niveau d’énergie.
Le composé actif des champignons magiques stimule le neurotransmetteur responsable de la régulation du TNF (protéine de signalisation de l’inflammation). En fait, il y a beaucoup de recherche en ce moment avec la pislocybine pour traiter un grand nombre de problemes inflammatoire dans un futur proche.
Inhibiteurs du TNF
Le TNF est une protéine de signalisation de l’inflammation, également connue sous le nom de cytokine. En supprimant le TNF, certains médicaments traitent les symptômes de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis, la spondylarthrite ankylosante et la colite ulcéreuse. Malheureusement, ces médicaments peuvent être un peu lourds dans leur suppression du TNF et avoir un effet dramatique sur notre système immunitaire, diminuant notre capacité à combattre les infections. Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur les champignons et la maladie d’Alzheimer, les champignons magiques ont la capacité de réduire ces substances de signalisation inflammatoires.
Champignons pour le Lyme chronique
Les psychédéliques font partie des outils les plus puissants dont nous disposons pour combattre la neuroinflammation. Ils régulent également le TNF, mais sans les effets défavorables sur notre système immunitaire. Le composé actif des champignons magiques stimule le neurotransmetteur responsable de la régulation du TNFa, ce qui en fait une solution particulièrement délicate et élégante. En fait, certains chercheurs les considèrent comme l’avenir du traitement de ce type d’inflammation. Les champignons magiques ne sont pas toxiques et ont un profil de sécurité très favorable. Les effets secondaires les plus préoccupants des champignons magiques sont les effets psychoactifs qui se produisent pendant une période d’environ 4 à 6 heures après leur ingestion. Il n’est pas nécessaire de prendre de fortes doses entraînant des effets psychoactifs intenses pour bénéficier des propriétés anti-inflammatoires des champignons.
Bien que nous ne soyons qu’au début des recherches sur les effets de la psilocybine sur la maladie de Lyme, il nous est permis de croire en une nouvelle façon de traiter cette maladie de manière beaucoup plus efficace que les traitements classiques qui ont montré leurs limites et aussi devant l’incompréhension de nos médecins et du personnel médical.
Les multiples recherches sur la psilocybine, en particulier celles menées au cours de la dernière décennie, ont démontré l’incroyable potentiel de cette substance à plusieurs niveaux : physique, phychologique, énergétique, aide au sevrage et au bien-être global. Elles ont démontré combien cette substance est sous-estimée et que l’avenir s’annonce extrêmement prometteur pour l’utilisation d’une manière intelligente de cette substance.
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